Un quintette de cuivres qui part à la découverte du répertoire de clavecin et qui le met en regard avec des lectures

Quintette Solstice et Léon Bonnaffé

André Feydy, Luc Rouselle, trompettes

Marie Collemare, cor

Jean-Charles Dupuis, trombone

Emilien Courait, tuba

Léon Bonnaffé, récitant

Jean-Philippe RAMEAU :               Suite en La (arrangement André Feydy)

Domenico SCARLATTI :                  Trois Sonates (arrangement Stephen Dogson)

André FEYDY :                                  Fragments pour Rameau

La forme musicale de la danse est pour Rameau, comme pour Scarlatti, prétexte à explorer des terrains d’expérimentation instrumentale et compositionnelle. Les deux compositeurs cherchent à repousser les limites du langage musical en osant des dissonances franches et assumées, un jeu rythmique très fin, un sens de la répétition et du décalage de figures d’une grande modernité. Ils ont en commun un amour de l’ambiguïté entre les modes majeur et mineur, un travail sur le clair-obscur que ne renierait pas Schubert.

Le Quintette Solstice, vous connaissez ? Probablement pas puisqu’il s’agit d’un de leur premier concert ! Fondé par le trompettiste André Feydy, lauréat des 1er Prix de trompette et de musique de chambre du Conservatoire national supérieur de musique de Paris il réunit des talents membres de prestigieuses formations françaises. Le pari du Quintette Solstice réside dans l’interprétation de pièces baroques pour clavecin de Rameau et de Scarlatti. Comment restituer toute l’intégrité de ces œuvres pour clavier malgré l’usage d’autres timbres ? Le grand écart entre cordes pincées et instruments à vent peut sembler hasardeux… Au contraire, c’est une écoute inédite dotée de nouveaux contours à laquelle nous allons assister.